« Pour mes 7 ans, j’ai reçu une boule à facettes » se souvient Mickaël qui, du plus loin qu’il s’en souvienne, a été passionné par les sonos, qu’il dessinait. « Et quand tu n’arrivais pas à dormir on te mettait du Balavoine » rappellent ses deux sœurs. Il faut dire que son oncle Manu était dans le métier, DJ à Houplines puis à La Gorgue. Quand il s’arrête en 2001, « mon père m’a dit fonce ! ». Mickaël a fait sa première prestation seul, un baptême, en 2001.
Son père, dans la grande distribution, l’accompagne alors qu’il n’a pas encore 18 ans. À 28 ans, c’est toujours sa vie. Avec une compagne, assistante de direction, et conciliante par rapport à ses horaires. « Je vis beaucoup la nuit, un peu le matin » reconnaît celui qui rénove une maison à Erquinghem.
Avec trente-neuf prestations en un an, cela donne un agenda plein qui permet à cet autoentrepreneur d’en vivre. Bien que l’investissement en matériel (30 000 euros) soit important, surtout pour les lumières, « toujours à la pointe de la technologie ». Mickaël est prêt à se déplacer pour toute animation d’ordre privé ou public. « Dans le métier il n’y a pas de concurrence », assure celui qui travaille souvent avec les mêmes partenaires.
Formé à Saint-Louis
Une brève échappée dans le midi lui a montré qu’ici, c’était mieux pour lui.
Formé à l’institut Saint-Louis en électrotechnique, il sait tout faire, électricité, décor, éclairage : « Il faut savoir se dépanner » avertit-il.
Même s’il « vit à 100 % », pour son métier, il se réserve six semaines au carnaval de Dunkerque. Il a laissé de côté le tuning mais court et s’éclate en jet-ski. Côté musique, « j’aurais aimé vivre dans les années 80 », s’amuse Mickaël qui décrit les tendances actuelles : disco, funk, électro-swing, house… Dans une ambiance lumineuse rose ou bleue.